Si les infrastructures sont au centre de l’initiative « Belt and Road », ce projet nécessite aussi la mise en place d’instruments et de règles commerciales et légales communes aux états de la nouvelle route de la Soie. L’intensification des échanges le long de l’OBOR entrainera une augmentation éventuelle des litiges entre partenaires commerciaux. Il est urgent que les autorités et les cabinets d’avocats européens et asiatiques répondent à ce défi.
Selon un article publié dans « China Daily », en 2016, les actions en justice impliquant des entreprises étrangère en Chine ont augmenté de près de 10%; les disputes concernant spécifiquement le commerce maritime avaient augmenté de 25%. Les autorités chinoises sont conscientes de ce phénomène et ont à cœur d’améliorer les services offerts par leur système judiciaire pour protéger aux mieux les échanges créés par l’initiative « Belt and Road ».
Les investissements concernant l’Asie centrale, une région-clef de l’OBOR, sont ceux qui nécessitent la plus grande expertise légale en raison de la récente ouverture des états de l’Asie centrale à l’économie de marché.
Hong Kong avec ses nombreux cabinets d’avocats qui bénéficient d’une solide expérience dans les transactions entre la Chine et le reste du monde pourrait devenir le principal hub judiciaire de l’OBOR. Cependant, les principales places européennes habituées à mener des transactions transfrontalières peuvent aussi tirer leur épingle du jeu. Il est néanmoins essentiel pour les principaux cabinets d’avocats européens de développer une expertise légale concernant l’initiative « Belt and Road », afin de protéger au mieux les intérêts de leurs clients dans l’ensemble des états de la nouvelle route de la Soie.
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