La majorité des états membres de l’Union Européenne étaient présents au premier forum « Belt and Road pour la coopération internationale » qui s’est tenu à Beijing les 14 et 15 mai 2017.

Jyrki Katainen, EU commission

Comme l’a déclaré Jyrki Katainen, le vice-président de la Commmission Européenne, l’Union Européenne soutient l’initiative « Belt and Road ». La Banque Européenne d’Investissement pourrait elle aussi participer au financement de projets de ‘l’OBOR.

Cependant, les états membres de l’Union Européenne pressent la Chine à rendre l’OBOR encore plus transparente. Dans un communiqué commun, les états européens déclarent adhérer à l’initiative « Belt and Road », mais demandent à ce que ce programme soit encore plus ouvert, notamment aux entreprises étrangères, et que la BRI devienne une référence en terme de développement environnemental et humain.

La crainte que l’OBOR n’avantage que les intérêts chinois est partagée par plusieurs états. Ainsi, l’Inde, un état qui a toute sa place dans la BRI, a refusé de participer à ce premier forum, notamment par peur que la Chine prenne une trop grande place dans ce projet.

Il est normal que l’ensemble de la communauté internationale n’adhère pas aveuglément à la BRI ; l’ampleur de ce projet demande une vraie réflexion. Les états européens restent très attentifs aux nouveaux développements de la BRI.

Du côté chinois, on assiste à une réelle volonté de rassurer ses voisins et de rendre la BRI envore plus ouverte.

La décision du président Xi Jinping de financer des programmes humanitaires le long des nouvelles routes de la Soie témoigne aussi de la prise de conscience de la Chine  à intégrer une dimension sociale à ce projet.

 

L’UE et la nécessité d’une « Belt and Road » plus transparente

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