Lors de sa visite en Amérique latine (au Mexique et au Panama) fin octobre , le secrétaire d’état américain Mike Pompeo a mis en garde les états américains contre le projet chinois de la BRI. Il leur a demandé de reconsidérer l’offre chinois et les possibles problèmes de concurrence et de dettes qu’elle pourrait provoquer selon lui.

Les Etats-Unis ont lancé leur propre projet d’infrastructures, concurrent à la BRI et tentent de convaincre les autres états, notamment les états d’Amérique latine, traditionnellement dans la zone d’influence américaine, d’opter pour le projet américain.

Cependant les états d’Amérique Latine  semblent très intéressés par l’offre chinoise. Des états comme le Panama, la Bolivie et le Chili se sont engagés à participer à l’initiative « Belt and Road ».

Le Chili a réitéré sa volonté d’accroître ses échanges avec la Chine. Le 1er novembre 2018, Roberto Ampuero, le ministre chilien des affaires étrangères a annoncé que son pays allait prochainement rejoindre la BRI. La Chine est déjà le premier partenaire commercial du Chili. Cette tendance devrait s’accélérer après la signature de plusieurs accords entre Santiago et Beijing  notamment sur les procédures de contrôles douaniers.  Le Chili espère aussi exporter plus de produits vers la Chine, alors que les Etats-Unis ont adopté des politiques commerciales plus projectionnistes.

Les états d’Amérique latine ne sont pas les seuls à attendre beaucoup de l’initiative chinoise. L’ensemble du monde s’intéresse à la BRI et voie dans ce projet un moyen de se développer.

Chan Chun Sing, le ministre singapourien du commerce a récemment déclaré que la BRI pourrait contribuer très fortement au développement économique mondial.

Le Chili sur les nouvelles routes de la Soie
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