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Après le sommet sino-européen, le premier ministre chinois Li Keqiang s’est rendu le 11 avril à Dubrovnik en Croatie pour le sommet 16+1 qui réunit la Chine et les états d’Europe centrale et orientale. Il s’agit du dernier sommer 16+1, puisque cette année la Grèce a rejoint l’initiative qui s’appellera donc 17+1.

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Il est logique pour Alexis Tsipras, premier ministre grec, que son pays rejoigne cette plate-forme d’échanges avec la Chine. La Grèce a bénéficié d’importants investissements chinois depuis la crise qui a frappé le pays de 2008 à 2016. L’entreprise chinoise COSCO a acquis le port du Pirée. Bien que certains projets d’activités concernant ce port soient retardés en raison de l’intérêt archéologique de la zone (le Pirée a été un port majeur depuis l’Antiquité), cette opération a incité d’autres entreprises chinoises à investir en Grèce. L’entreprise « China State Grid » est entrée dans le capital d’ADMIE, le gestionnaire du réseau électrique grec.

La Grèce a aussi mis en place une politique très attractive pour les investisseurs individuels qui en faisant l’acquisition de biens immobiliers d’une valeur supérieure à 250000 euros, ont la possibilité de bénéficier d’un « golden visa » leur permettant de se déplacer librement dans l’espace Schengen.

Mais en rejoignant le format 16+1, Athènes espère bien plus que d’attirer les investisseurs chinois. Tsipras cherche le soutien des états balkaniques et d’Europe centrale pour faire du Pirée une des principales portes d’entrée du commerce internationale en Europe, grâce au développement de nouvelles infrastructures, avec l’appui d’entreprises chinoises, et de ce fait créer un nouveau corridor économique reliant le Pirée au cœur de l’Europe.

Avec la récente décision italienne de rejoindre la BRI, et les possibles projets à Trieste,  Athènes désire renforcer la position du Pirée en Méditerranée. L’Europe a aujourd’hui besoin de plus de coordination face à la BRI, et Alexis Tsipras, en rejoignant le format 16+1 tente de faire avancer un projet commun dans les Balkans.

La Grèce et le format 17+1
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