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Se déroule les 14 et 15 juin 2019 à Bishkek au Kirghizstan, le 19e sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (ou Shanghai Cooperation Organisation, SCO). Fondée en 2001, la SCO est devenue une initiative importante pour la sécurité et le dialogue entre l’Europe et l’Asie. L’organisation réunit à la fois les deux superpuissances russe et chinoise, ainsi que des états d’Asie centrale : le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizstan et le Tadjikistan. En 2017, l’Inde et le Pakistan ont rejoint la SCO,  renforçant ainsi la stabilité de la région.

Ce sommet montre l’importance nouvelle de l’Asie centrale dans les échanges mondiaux, entre le Moyen-Orient, la Russie et la Chine. Il ne s’agit plus d’un espace de  compétition mais de coopération.

Moscou, à travers l’Union Economique Eurasiatique, a pour objectif de faciliter les échanges entre la Russie, l’Asie centrale et le reste du monde. L’UEE a ainsi signé des accords de libre-échange, notamment avec la Chine. Cette région est aussi très importante pour l’initiative chinoise de la BRI.   

Avant de se rendre à ce sommet, Xi Jinping a ainsi pu rencontrer son homologue kirghize Sooronbay Jeenbekov à Bishkek. Les deux pays ont signé en 2018 un partenariat stratégique, et lors de cette rencontre, il a été décidé de le renforcer. La Chine est le premier investisseur et partenaire commercial du Kirghizstan. Les entreprises chinoises mènent plusieurs projets visant à renforcer les infrastructures de ce pays montagneux, comme par exemple la route alternative Nord-Sud visant à mieux connecter l’ensemble du pays.

Contrairement aux autres états d’Asie centrale, le Kirghizstan ne dispose pas de ressources en hydrocarbures et cherche à développer de nouvelles activités, notamment celui des hautes technologies, et espère beaucoup des investissements chinois dans ce secteur. Pour la Chine, la création de nouvelles infrastructures, et notamment d’une possible ligne ferroviaire au Kirghizstan permettrait de mieux connecter le sud de la province du Xinjiang à l’Asie centrale et à terme jusqu’à l’Iran.

Le Kirghizstan mène de nombreux efforts pour attirer les investisseurs étrangers et la BRI permet de soutenir cette politique accueillante grâce à de nouvelles infrastructures permettant des déplacements plus aisés à travers ce pays.

Visite de Xi Jinping en Asie centrale (1): Kirghizstan
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