Le président Moon a partagé avec son homologue de Corée du Nord son projet de trois nouveaux corridors qui relieraient la péninsule coréenne au reste du monde.
Séoul et Pyongyang bientôt reliées aux nouvelles routes de la Soie?

Le président Moon a partagé avec son homologue de Corée du Nord son projet de trois nouveaux corridors qui relieraient la péninsule coréenne au reste du monde.
Les échanges commerciaux entre la Chine et les états de la BRI ont augmenté de plus de 13% en 2017. Pour la première fois, le taux de croissance des importations en provenance des états de la BRI (20%) a été supérieur à celui des exportations chinoises (8,5%).
Les 28 et 29 avril 2018, les présidents indien et chinois se sont rencontrés à Wuhan, capitale de la province du Hubei. Xi Jinping et Narendra Modi se sont entretenus de nombreux sujets dont la (dé) militarisation de leurs frontières et la coopération régionale.
Les 30 avril et 1er mai 2018, s’est tenue à Dubaï, la quatrième conférence internationale de la WFZO (World Free Zones Organization) regroupant près de deux cents participants venus de tous les continents. Cette conférence était précédée d’ateliers dont un dédié aux nouvelles routes de la Soie.
Le 18 avril 1018, Wang Yi, le ministre des affaires étrangères chinois a proposé à son homologue népalais Pradeep Kumar Gyawali en visite officielle à Beijing, la création d’un nouveau corridor des nouvelles routes de la Soie qui relierait le Népal à la fois à la Chine et l’Inde.
Selon le journal allemand Handelsblatt, 27 des 28 ambassadeurs des états de l’Union Européennes à Beijing ont signé un rapport mettant en garde leur gouvernement respectif sur le projet chinois des nouvelles routes de la Soie, en critiquant ses possibles manques de transparence et critiquant les avantages offerts par ce projet aux seules entreprises chinoises.
Christine Lagarde, présidente générale du FMI a noté les réalisations effectuées dans le cadre de la BRI lors d’une conférence à Beijing le 12 avril 2018, et approuve ce projet qui lutte contre le protectionnisme qu’elle considère comme un danger pour l’économie mondiale.
Début avril deux chefs d’états européens se sont exprimés à propos de la BRI. Les représentants de l’Autriche et des Pays-Bas en visite en Chine ont affiché leur volonté de développer leurs relations avec Beijing et se sont montrés très intéressés par la BRI.
Après la Tunisie et le Maroc, l’Algérie devrait elle-aussi rejoindre l’initiative chinoise de la « Belt and Road ». Le 31 mars 2018, lors de la célébration du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, l’ambassadeur de Chine
Siemens, le géant allemand des hautes technologies a décidé de rejoindre la BRI. Fin mars 2018, Siemens a ouvert à Beijing un département spécial dédié à l’initiative « Belt and Road ».
De ce bureau devraient être organisés l’ensemble des projets de la BRI auxquels participera Siemens, que ce soit en Chine mais aussi dans les autres états de la route de la Soie.